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Campagne du Soldat Paul COUFEIX

126éme Régiment d'Infanterie




Paul COUFEIX est appelé à l'activité le 9 octobre 1911. Il arrive au 126ème Régiment d'Infanterie, cantonné à Brive caserne Brune .

Il est envoyé dans la disponibilité le 8 octobre 1913. Un certificat de bonne conduite lui est accordé.

Rappelé à l'activité par décret du 1er août 1914, il arrive au Corps le 3 août 1914.


Les premiers « placards » de mobilisation sont à peine affichés à Brive que déjà à la porte de la caserne, s'est formé un attroupement nombreux. Les officiers de complément, les réservistes de la ville, arrivent en toute hâte au quartier prendre contact avec leurs camarades sous les armes.

Dès le lendemain, les trains déversent dans Brive de solides « gars » venus de tous les coins de la Corrèze, de la Creuse, de la Haute-Vienne, de La Dordogne, réservistes du 126ème et du 326ème territoriaux du 95ème.

Le 126ème quitte Brive le 8 Août. Son voyage vers la frontière, par Limoges, Troyes, Saint-Dizier est une longue marche triomphale. Il débarque, le 10, à Villers-Daucourt, puis longe la lisière est de l'Argonne, cantonne à Rarécourt le 12 août, à Epinonville, Eclisfontaine le 14 août, à Ancreville le 15 août, à Martincourt et Malandry le 16 août, à Sailly le 19 août. Il quitte ce dernier village le 20, et exécute une marche de nuit, par Blagny et Tremblois-sur-Florenville qu'il est chargé d'organiser défensivement.

Le 21 août, à 13 heures, la canonnade se fait entendre. On apprend que le 100ème est aux prises avec l'ennemi. Le 3e Le bataillon reçoit l'ordre de se rapprocher de la zone d'attaque. Il exécute sa marche d'approche, à certains moments sous le feu ; au moment où l'attaque est imminente un orage épouvantable interrompt les hostilités, et le feu cesse peu après.

Le 22 août, la Division marche sur Recogne, à travers la forêt d'Herbemont. Vers 10 heures, des coups de feu se font entendre vers Névraumont. La crête au nord du village est occupée le combat s'engage. Le 3ème bataillon est mis à la disposition de la 47ème brigade. Le 2ème bataillon est poussé à Névraumont.

Vers 18 heures le Régiment, coupé par des fractions de la 47ème brigade, se trouve face au bois de Rossard, qu'il a pour mission d'enlever. Après une courte préparation d'artillerie, les ler et 2ème bataillons s'élancent à la baïonnette sur le bois, l'enlèvent et pénètrent dans le village de Rossart.

Le Commandant Saint-Martin, le capitaine. Bénard et treize soldats sont tués au cours de l'action.

Le lendemain, 23 août, au petit jour le régiment reçoit l'ordre de se replier sur la lisière nord de Saint Médard. Le 3ème bataillon y est à peine installé, que l'artillerie ennemie se déclanche criblant le village de projectiles. De nouveaux replis sont effectués par ordre, sur la ligne boisée au sud de Saint-Médard, puis sur Florenville, où nous arrivons à 16 heures, et enfin sur Tremblois, où le régiment s'installe au cantonnement de bivouac le 24.







Paul COUFEIX est porté disparu le 23 août 1914 à Saint Médard (Belgique).




Une lettre de félicitations lui est adressée.

On lui attribue la médaille militaire à titre posthume.

Brave soldat il est tué à son poste de combat.